VIVRE SANS RÈGLES ! Le cauchemar de Dracula: la femme ménopausée

A 13 ans, avec l’arrivée des premières règles, te voilà femme ma fille! Mais alors, que suis-je devenue lorsque mes règles se sont arrêtées à la ménopause ?

Un monstre, une paria? Ou bien une grande malade, condamnée à souffrir à jamais d’une carence hormonale et de ses terrifiants symptômes ? Une chose est certaine, je suis éjectée du marché: celui de la reproduction et celui de la bonne meuf!

A travers mon parcours d’adolescente et de femme, je vais vous raconter ce que j’ai compris de la construction sociale de la femme ménopausée. Et vous (re)découvrirez avec moi que bien avant d’être ménopausées la femme est déjà perçue comme anormale dans un système patriarcal où le masculin est l’universel. 

Ce sera donc une histoire d’horreur… Et même une histoire de vampires ! Mais comme je n’ai plus de sang à lui donner, je ne laisserai certainement pas le monstre médical, patriarcal, capitaliste et âgiste gouverner! 

il parait que l’on devient irritable à la ménopause… C’est faux, on est en colère! Une bonne grosse saine colère qui envoie valdinguer les injonctions et la peur de déplaire. 

Technique

DURÉE 45 minutes
LUMIÈRES le public doit être éclairé
SON si plus de 50 personnes, un micro hf (cravate, …)

Contact

spronckjudith@yahoo.fr

+32 479 97 10 80

Qui suis-je?

Je m’appelle Judith Spronck, j’ai 52 ans et je suis ménopausée. Fille d’une secrétaire – carrée et maniaque – et d’un artiste peintre et cinéaste – tendance gourou seventies, j’ai pleinement vécu cette opposition dans ma vie professionnelle: les tableaux excel rassurants ou l’incertitude de la création? Années après années je suis cependant parvenue à un certain équilibre en réalisant un court métrage et en mettant en scène un spectacle jeune public tout en travaillant à la logistique, l’administration et la production cinématographique et/ou théâtrale. Récemment, mes connaissances s’étant faites sur le tas, j’ai entrepris et terminé avec succès un Master en gestion culturelle. Lors de la rédaction de mon mémoire – sur la pérennité de l’autogestion – j’ai (enfin) découvert la légitimité de développer ma propre pensée, ma propre narration, mon expertise. Le désir et la possibilité que je me suis donnée de faire une conférence gesticulée sont venus de là. Mais aussi d’un profond besoin de sororité, de solidarité et d’intime dans l’espace public. Car, oui, le tout est politique!

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